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Gestion des invendus en pharmacie : un levier stratégique pour concilier rentabilité et responsabilité sociétale

Dans un contexte où les pharmacies doivent concilier rentabilité économique et responsabilité sociétale, la gestion des invendus se présente comme un axe d’optimisation financière et environnementale encore sous-exploité. Loin de se limiter à une simple contrainte opérationnelle, cette gestion constitue un véritable levier stratégique pour les officines.



Un enjeu économique et sociétal majeur


La gestion des invendus en pharmacie représente une problématique complexe. D’un côté, les invendus génèrent des coûts importants (destruction des produits périmés, stockage, etc.). De l’autre, ils ont un impact environnemental non négligeable, notamment en termes de gaspillage de ressources. Pourtant, avec une approche optimisée, ces invendus peuvent devenir une opportunité économique et sociétale.

Grâce à des dispositifs fiscaux incitatifs, comme le crédit d’impôt sur les dons de produits, les pharmacies peuvent transformer cette contrainte en un levier de performance. Ce mécanisme permet de réduire significativement l’impôt sur les sociétés tout en renforçant l’ancrage social et environnemental des pharmacies.



Le don de produits : une opportunité méconnue


Une solution méconnue mais juridiquement encadrée consiste à faire don des invendus à des associations reconnues d’utilité publique. Ce dispositif repose sur une évaluation fiscale forfaitaire des produits donnés. Conformément aux dispositions en vigueur, les pharmacies peuvent déduire jusqu’à 60 % de la valeur des produits remis, dans la limite de 20 000 € ou de 5 ‰ de leur chiffre d’affaires annuel.


Prenons un exemple chiffré : une pharmacie ayant donné des produits d’une valeur comptable de 5 000 € pourrait bénéficier d’un crédit d’impôt de 3 000 €, directement déductible de l’impôt sur les sociétés. Les étapes à respecter sont simples :

  • Identifier des structures éligibles (associations caritatives, banques alimentaires, etc.).

  • Mettre en place un processus de collecte structuré avec traçabilité des volumes cédés.

  • Émettre en fin d’exercice le document Cerfa n° 11580 attestant de la nature et de la quantité des produits remis.

  • Déclarer comptablement la réduction d’impôt dans l’assiette fiscale de l’entreprise.



Les avantages d’une gestion optimisée des invendus


  1. Réduction des coûts : En faisant don des invendus, les pharmacies réduisent leurs frais de destruction et de stockage.

  2. Impact environnemental : La redistribution des invendus permet de diminuer le gaspillage de produits pharmaceutiques, contribuant ainsi à un modèle plus durable.

  3. Engagement sociétal : En soutenant des associations, les pharmacies renforcent leur légitimité sociale et leur image auprès des consommateurs, qui sont de plus en plus sensibles aux démarches responsables.

  4. Avantage concurrentiel : Les pharmacies engagées dans cette démarche peuvent se différencier sur un marché de plus en plus compétitif.


Des solutions innovantes pour valoriser les invendus

Au-delà du don, certaines pharmacies peuvent également valoriser leurs invendus en les cédant à des structures de transformation. Par exemple, des produits périmés mais encore utilisables peuvent être transformés en nouveaux produits ou recyclés dans des circuits spécialisés. Cette approche permet non seulement d’éviter le gaspillage, mais aussi de générer un revenu additionnel.



Loin d’être une simple contrainte de gestion, la valorisation des invendus via le crédit d’impôt constitue une stratégie intégrée conciliant performance économique, impact social et alignement avec les enjeux environnementaux. En adoptant cette approche, les pharmacies peuvent transformer une perte potentielle en avantage concurrentiel, tout en répondant aux attentes d’une société en mutation. (modifié) 


Pour découvrir comment NoWaste Pharma peut vous accompagner dans la gestion des invendus, prenez rendez-vous avec notre équipe dès aujourd'hui.



 
 
 

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